Pour moi, l'art signifie raconter des histoires, le tricotage de mondes, comme la création d'une gaine intérieure. La lumière se condense en d'innombrables apparitions, comme jamais égales, éternelle répétition.
Se retrouver dans les structures de la nature comme dans un souvenir de la sécurité de l'enfance, dans les vacances d'été, entouré de chèvres, de prairies de fleurs de foin, de poules, de vers de terre, de chiens, de chats et de livres sur le porche.
L'odeur dans les salles du musée Brukenthal, l'espace du musée en plein air sont liés au sentiment d'intemporalité, comme dans le nord de l'Inde au moment de la mousson.
Tout cela est la musique qui sous-tend mon travail.
| Origine | Sibiu, Roumanie |
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Simina Badea est originaire de Sibiu, en Roumanie, où elle a terminé le lycée d’art. Elle vit à Vienne depuis 2003. Elle a étudié la peinture et les arts graphiques à l’Académie des Beaux-Arts sous la direction de Franz Graf et Gunter Damisch. Déjà pendant ses études, elle a participé à des expositions à Vienne et en Autriche. Depuis l’obtention de son diplôme, elle a participé avec distinction à des expositions internationales et à des biennales d’arts graphiques, notamment à Tsukuba (Japon), à Konya (Turquie) ou à Skopje (Macédoine) où elle était représentée en tant que graveur autrichien.
Dans ses dessins, elle tisse des motifs tout aussi complexes et méticuleusement élaborés. Elle développe ces structures point par point ou ligne par ligne pour obtenir des dessins vibrants, en utilisant de l’encre colorée et de l’acrylique. Simina Badea parle de pensées qui tombent comme une pluie vivifiante sur la terre pour se déployer en d’innombrables êtres et images de vie. Telles des créatures hybrides lumineuses, leurs motifs traversent les surfaces des tableaux. Un autre aspect du processus de travail est qu’il reflète le thème de l’œuvre visuelle sous forme textuelle.
